Cet article est une traduction automatique de l’article anglais original.
Préambule
Ce qui se déroule actuellement aux États-Unis est d’une gravité sans précédent. Ce n’est pas la plainte d’un critique européen—c’est une simple vérité : la démocratie est morte. Mon cœur est avec le peuple américain, en particulier ceux qui se rebellent ouvertement, osant défier la marée.
Au départ, j’étais furieux contre les électeurs américains. Pour aggraver les choses, l’affaire Signal a éclaté, où mon peuple a été qualifié de “freestanding” et de “PATHÉTIQUE”.
Ce fut mon point de bascule. Je me suis assis pour rédiger ce document en me disant : “Bien, voici ce projet intrigant EuroStack—comment puis-je proposer une mise en œuvre ?”. Mon état d’esprit était technocratique, méthodique—une approche classique d’ingénieur.
Mais plus je creusais, plus je lisais des rapports sur la crise environnementale et les inégalités économiques aux États-Unis, plus il devenait clair : ce n’est pas seulement un problème d’ingénierie. C’est un effondrement systémique fondamental.
J’ai changé de perspective. J’ai commencé à analyser la situation sous un angle anthropologique, en cherchant des éclairages auprès de penseurs comme Marcel Gauchet et Dr Alain Deneault—des voix qui résonnent avec la gravité de notre époque.
Je suis un homme rationnel. Je crois en la science, en l’analyse rigoureuse. Pourtant, même avec l’épuisement de ce voyage intellectuel pesant sur moi, une réalisation brutale m’a frappé comme un marteau : le néolibéralisme était destiné à échouer—et il nous a conduits à ce précipice.
Marx avait prédit que le capitalisme s’effondrerait sous la pression des inégalités sociales, et en partie, il avait tort. Non pas parce que cette tension n’existe pas, mais parce que les capitalistes se sont révélés rusés—ils nous ont donné des miettes, introduisant un système de protection sociale pour nous maintenir juste assez fonctionnels pour soutenir leur système d’exploitation.
Mais voici le retournement : ni Marx ni les oligarques n’ont pris en compte la limite ultime—les limites planétaires.
L’effondrement du néolibéralisme est inévitable, et il pourrait entraîner l’humanité dans sa chute.
Comprenez ceci : je ne suis pas un théoricien du complot. Je suis un scientifique. J’ai analysé les données, et je vous le dis : les architectes du rêve néolibéral (les États-Unis et leurs adeptes) sont finis. Plus important encore, si nous persistons à suivre leur modèle, l’humanité elle-même sera condamnée—notre planète ne peut plus supporter le poids de nos excès. Ce n’est pas une théorie ; c’est la réalité.
L’Europe se trouve maintenant à un carrefour décisif. Nous possédons un point de vue unique, ayant été témoins de l’effondrement catastrophique du néolibéralisme à travers le prisme des États-Unis. Et avec cette perspective vient une opportunité sans précédent d’agir. Nous, les français, détenons la Force de Frappe, nous donnant les moyens de déterminer notre propre voie et de redéfinir notre destin.
Pourtant, il y a de l’espoir. Nous avons à notre disposition un outil puissant—pas seulement du software, mais un collectif d’individus collaborant pour produire deux mille fois plus de valeur qu’ils n’en consomment. Cet outil est une preuve irréfutable : nous n’avons pas besoin des oligarques pour créer de la valeur ou prospérer. C’est une preuve vivante que le néolibéralisme n’est pas la seule voie possible.
Cet outil est l’open-source, et le mouvement de la culture libre.
Je ne suis qu’une voix—un prolétaire solitaire pris dans les rouages du marché libre. Le changement restera insaisissable à moins que nous ne nous unissions. En attendant, je concentrerai mon énergie sur la transformation de l’industrie dont je fais partie.
Je suis jeune, et les générations précédentes n’ont pas le droit de priver ma génération de notre autodétermination—non pas parce que c’est immoral, mais parce que si nous échouons à réparer le système, notre propre existence sera menacée. C’est une crise existentielle pour nous, et tenter de nous réprimer ne mènera à rien. Quoi que vous fassiez, sachez ceci :
Le Consortium s’élèvera. ✊
Remerciements
À mes parents, pour leur dévouement et leurs sacrifices, des actes qui dépassent les mots et font écho à l’amour le plus pur.
À mes frères, dont le parcours m’a échappé plus souvent que je ne l’aurais souhaité, mais dont la présence reste profondément précieuse dans ma vie.
À Marcel Gauchet, au Dr. Alain Deneault, et à tous ceux qui, dans leur marginalisme éclairé, protègent l’essence de notre humanité.
À tous ceux qui, dans l’ombre, ont prêté leurs forces pour que ce projet voie le jour. Ce travail est leur reflet autant que le mien.
Une perspective citoyenne : Un essai anthropologique
Avertissement
Je ne suis pas anthropologue, ni affilié au monde académique. En tant que prolétaire ayant dû privilégier le travail tôt pour assurer mon indépendance, j’aborde ce sujet sous un angle différent. Ce que je propose ici est une analyse brute et non filtrée, libérée des formalismes académiques mais profondément enracinée dans des expériences vécues et une curiosité sincère envers les systèmes qui façonnent notre monde.
La démocratie est morte
J’ai toujours été préoccupé par l’occupation de notre industrie. Bien qu’elle soit perçue comme bénigne par beaucoup, il est important de reconnaître qu’avec l’invention d’Internet, le numérique ne se limite plus à “traiter des données”, mais consiste également à “transmettre des informations” aux gens. Les journaux, la radio, le cinéma et la télévision ont tous été instrumentalisés pour influencer l’opinion publique. Nous pouvons tous penser à des figures politiques notoires associées à chacun de ces médias, les exploitant pour accéder au pouvoir ou étendre leur influence.
Mais les réseaux sociaux, tels que nous les connaissons aujourd’hui, deviennent de moins en moins “sociaux”. Ils sont depuis longtemps utilisés comme canaux de marketing. Pire encore, lorsqu’ils sont combinés au suivi des utilisateurs—ce qui est rarement légal [1]—les soi-disant “algorithmes de recommandation” sont employés pour mener des campagnes ciblées, sélectionnant les utilisateurs en fonction de leur susceptibilité à être influencés.
Il n’a pas fallu longtemps aux lobbyistes industriels et aux mouvements politiques pour exploiter ces outils à des fins plus insidieuses. Réfléchissez-y : ils peuvent afficher des déclarations politiques, inciter à l’indignation publique et, encore plus troublant, utiliser les profils des utilisateurs pour cibler des individus avec du contenu conçu pour les influencer.
Maintenant, posez-vous cette question : “Qui contrôle ces algorithmes de recommandation ?” La réponse est claire : des entités privées, opérant sous des systèmes de gouvernance opaques et des juridictions étrangères. Nous avons donné à des puissances étrangères—dont beaucoup sont devenues autoritaires—un accès direct aux esprits de notre peuple, façonnant l’opinion publique et, par extension, les résultats démocratiques de notre continent.
Le récent Eurobaromètre “Youth Survey 2024” [2], mis en parallèle avec cette réalité indéniable, constitue un signal d’alarme profondément inquiétant. Notre jeunesse, le fondement même de notre avenir, est disproportionnellement vulnérable à la menace omniprésente de la désinformation. Il est temps de confronter la vérité sans détour :
Nous avons perdu la guerre psychologique.
Le secteur numérique en Europe : Un intérêt public ignoré
L’Europe a mal classifié le secteur numérique.
Ce n’est pas seulement une industrie autonome—c’est une couche horizontale qui sous-tend et permet à tous les autres secteurs : c’est une infrastructure. Pensez aux routes, aux chemins de fer, aux autoroutes, aux marchés ou aux réseaux électriques… Tous ces éléments relèvent indéniablement de “l’intérêt public”, n’est-ce pas ? Nous ne serions pas à l’aise avec des entreprises privées étrangères ayant un contrôle total sur de tels systèmes critiques.
Alors pourquoi avons-nous accepté l’occupation de notre secteur numérique ?
Mais plus important encore, que s’est-il passé aux États-Unis ?
Le soft coup des Big Tech américaines
Les entreprises américaines de Big Tech fonctionnent comme des pôles technologiques centralisés, exerçant un contrôle complet sur l’ensemble de la chaîne—de l’infrastructure et du matériel au logiciel destiné aux utilisateurs finaux. Cette domination leur permet d’orchestrer la collaboration au sein de leurs marchés, d’identifier les PME innovantes et d’évaluer comment ces acteurs plus petits s’intègrent dans leurs écosystèmes. Leur stratégie suit souvent une approche fédérer ou assimiler : s’aligner sur leurs intérêts, ou risquer de voir vos innovations absorbées et revendiquées comme les leurs.
Ce modèle a donné naissance aux Big Tech américaines—un puissant écosystème oligarchique. Ces oligarques ont exploité des figures politiques comme Trump pour consolider leur influence sur le paysage politique de la nation. Cela a été exacerbé par des problèmes sociaux non résolus aux États-Unis, causés par le même modèle capitaliste hégémonique qui a permis à ces oligarques de prendre le pouvoir. Le déséquilibre des pouvoirs, associé aux troubles sociaux qu’il a engendrés, et le contrôle total des plateformes de communication par une poignée de milliardaires de la tech, ont permis une guerre psychologique silencieuse. Cela a renforcé la conviction parmi les électeurs américains que Trump allait réellement Make America Great Again, offrant une solution au déclin vertigineux des conditions de vie des couches inférieures—masqué, au niveau macroéconomique, par une augmentation significative des inégalités sociales.
Maintenant qu’il devient évident que Trump fait perdre de l’argent à ces oligarques, nous assistons à un spectacle délicieux et pathétique (non, vraiment, cliquez dessus—c’est immensément satisfaisant).
L’inertie incontrôlable de notre système
Mais voir Elon Musk au bord des larmes nous envoie un message fort et indéniable : les oligarques ne sont pas aux commandes. Nous ne pouvons pas dire que nous n’avons pas été prévenus. Dans son livre Deneault, Alain (2021). Mediocracy: The Politics of the Extreme Centre, défendu plus tard dans une interview [3] (en français), où il fait référence à un ouvrage de Jacques Rancière et utilise celui-ci pour postuler que (dans ma traduction maladroite) :
Democracy and its politics are a field of shared thoughts where no specific expertise prevails.
[…]
The problem with our electoral system is that it values a single skill: the ability to seize power.
[…]
If we were truly democratic, we would favour random selection.
(Oh, et au fait, le même homme a été légalement persécuté tout au long de sa vie par de tels oligarques pour le réprimer et empêcher la vérité d’atteindre le monde.)
Cela démontre que notre quête du néolibéralisme a créé un système monstrueux avec
une telle inertie immense que même ceux qui ont le pouvoir de le changer sont totalement
incompétents !
Il défend également une idée intrigante : nos politiciens ne sont pas nécessairement “malveillants” ni
déterminés à protéger ces oligarques coûte que coûte. Au contraire, il soutient que, parce qu’ils
sont humains tout comme nous, ils sont écrasés par le même système qui nous opprime,
nous, citoyens.
En essence, une grande partie de nos politiciens ne s’efforce pas activement de garantir
que les oligarques prospèrent—menant inévitablement à l’autodestruction de l’humanité. Ils sont simplement
impuissants, piégés dans un système avec une inertie si immense qu’ils n’ont aucune idée
de comment l’arrêter.
Karl Marx avait (un peu) tort
Maintenant, les plus sceptiques d’entre vous se demanderont pourquoi j’ai dit “menant inévitablement à l’autodestruction de l’humanité”.
Marx a identifié l’antinomie fondamentale du capitalisme comme
la contradiction entre le besoin de capital d’accumuler des richesses et les relations sociales de production,
qui entraînent inévitablement exploitation et inégalités, créant des tensions qui remettent en cause la durabilité du système.
Mais le capitalisme a été assez astucieux pour réguler ce risque—non pas pour le résoudre, mais pour ralentir
sa conclusion inévitable ! Par exemple, en Europe, nous avons un meilleur accès à la mobilité sociale
et à des systèmes de sécurité sociale robustes, qui contribuent à freiner les inégalités. Cependant, nous
sommes toujours confrontés à un dilemme de “main-d’œuvre qualifiée” car (i.) l’accès à l’éducation est largement
conditionné par la richesse financière, et (ii.) la mondialisation siphonne les professionnels qualifiés—les gens utilisent
le système pour obtenir une éducation, puis travaillent à l’étranger.
C’est pourquoi je choisis éthiquement de consacrer ma force de travail à mon pays : l’Europe. Pour ne pas
voler mon peuple. Mon intégrité et ma dignité sont ma plus grande richesse.
Cela nous amène à une vérité incontestable : les oligarques et les personnes qui se contentent de “jouer le jeu”
sont poussés par des privilèges à court terme. Autrement dit, ils se délectent de leurs luxes actuels, conduisent des voitures flashy,
savourent de bons vins—à court terme—sans se rendre compte qu’ils détruisent activement
l’avenir de leurs descendants, car le système qui les a rendus puissants est
non durable !
Cette contradiction existe également dans les couches moyennes. En tant qu’ingénieur logiciel, nous bénéficions
de salaires confortables, et en discutant de cela avec mes collègues, l’un d’eux a remarqué :
I have worked my entire life to earn a little money so that my children can be secure; abolishing inheritance is out of the question.
Mais si vous pensez à long terme, à l’échelle de l’humanité, il devient évident que vous êtes
coupable de détruire le destin de vos descendants !
Alors que le modèle antinomique de Karl Marx a été savamment ralenti par les oligarques,
Marx n’a pas prévu un autre problème plus grand du modèle capitaliste hégémonique (c’est-à-dire,
l’“application” du néolibéralisme à notre société) : les limites planétaires.
La limite du néolibéralisme
Le journaliste demande à Alain Denault :
You show, precisely, that there is also a risk of resource depletion, which will call our entire economic system into question. So how can we explain the great indolence of this very economic system, even though it is clearly under significant threat?
Et la réponse d’Alain Denault est, comme toujours, un symbole de sa prouesse intellectuelle,
mais aussi en lien avec ma perception que le néolibéralisme est, par nature, court-termiste mais aussi
défend qu’il peut simplement s’agir d’une ignorance authentique :
I wonder, I wonder if there isn’t, on the one hand, a phenomenon of greed that leads to short-termism,
or simply an inability to think beyond the rules of the market—an authentic inability. Because,
when one is pursued by a mining company, as has been the case, and sees a CEO or a vice-president—
sorry, a vice-president of a company—functioning, and when one hears them and observes this monstrous entity
taking an interest in us and speaking to us, of course one notices its extraordinary financial power.But one also notices its flaws: its stupidity, its prejudices, its ignorance, its inability to comprehend global affairs.
Everything has been calibrated and understood through the lens of capital.Thus, we find ourselves in a perverse totalitarianism. And, in addition, we are forced to truly question the limits—
intellectual and moral—of those who govern. It isn’t simply a case of them saying, “We are the masters of the game;
we are above everything; we will do this and that.” Instead, they are trapped within what they have created—
they are Frankenstein’s monsters.
Et ce que Marx n’a pas prévu (et les oligarques non plus), c’est que notre pauvre planète n’est
pas un cadre adapté au néolibéralisme. Le capitalisme hégémonique mène naturellement
à une ruée vers l’or—c’est l’idée que l’on doit acquérir la richesse de la planète avant les autres,
afin d’assurer leur hégémonie.
Cela mène naturellement à une seule issue possible : le capitalisme de la finitude [4],
un artefact de notre passé colonial, racial et impérial qui lui-même mène à un conflit global.
Avez-vous remarqué que le néolibéralisme existe depuis le XIXe siècle (d’abord, avec la notion de marché libre) ?
Peut-être que l’acte le plus abject des néolibéralistes a été de violer la volonté et le travail de Charles Darwin,
pour proposer une horrible théorie nommée “Social Darwinism”,
qui a conduit à la stérilisation obligatoire aux États-Unis, mais surtout, à l’idéologie nazie des humains génétiquement supérieurs.
L’article Wikipédia lié indique :
However, Darwin’s holistic view of nature included “dependence of one being on another”; thus pacifists, socialists, liberal social reformers and anarchists such as Peter Kropotkin stressed the value of cooperation over struggle within a species.[217] Darwin himself insisted that social policy should not simply be guided by concepts of struggle and selection in nature.[218]
Ainsi, ils ont assimilé contre sa volonté, l’œuvre la plus importante de Darwin pour le domaine
de l’évolution, afin de donner de la force à leurs idées absurdes. Est-ce surprenant ? Pas vraiment, les néolibéralistes
sont tout à propos de l’assimilation violente de la richesse des autres, que cette richesse soit intellectuelle,
matérielle ou culturelle.
Mais alors, Alain Denault nous force à accepter l’anxiété de la vérité, l’éléphant dans la pièce que tout le monde ignore :
We are living in the era of the unprecedented. The questions we must ask ourselves are
unprecedented, especially for those who view them through the lens of the exact sciences[…]
It is said that never, in millions of years, have we faced a perspective of such mass extinction
of species. Situate yourselves relative to what has not occurred in millions of years.The climate has never been as disrupted as it has been in the last 10,000 years. This is our
scale of reference. The acceleration of this disruption is also unprecedented in millions of years.So, they say, they speculate—it’s extraordinary, extraordinary. It has never been witnessed
before; it’s unheard of, unprecedented, and perhaps even unspeakable.[…]
There is also another issue, which is very serious and difficult to fully comprehend:
climate change is an autonomous and exponential phenomenon.
Autonomous, meaning that even if we were to retreat underground and survive on alfalfa
for years to achieve an almost zero footprint, the phenomenon would still continue on its own.[…] the problem arises when these actions [asking people to do an effort for the planet] become
substitutes, leading us to convince ourselves that we are solving the problem, while in reality,
we are merely addressing the margins.Now, this kind of change, to really make an impact, would require the implementation of
consequential policies addressing all aspects of the problem. There isn’t a single solution. Je ne sais pas pour vous, mais écouter cette interview m’a submergé d’une immense anxiété. J’étais complètement sans voix. Alors, nous avons déjà la preuve de l’inévitable ? Pourquoi les gouvernements ne s’en occupent-ils pas ? Ce doit sûrement être de la désinformation et des mensonges.
Il s’avère que ce n’est pas le cas.
L’idée que nous vivons une époque sans précédent est largement soutenue par le consensus scientifique. L’Anthropocène—terme utilisé pour décrire l’âge géologique actuel—met en lumière l’impact significatif de l’humanité sur la géologie et les écosystèmes de la Terre, notamment le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution.
L’affirmation selon laquelle nous faisons face à un événement d’extinction de masse est fortement étayée par des preuves. Les scientifiques estiment qu’un million d’espèces sont en danger d’extinction en raison des activités humaines, comme le souligne le rapport de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). [5]
L’affirmation selon laquelle la perturbation climatique est sans précédent au cours des 10 000 dernières années est cohérente avec les études paléoclimatiques.
Le concept de changement climatique comme phénomène autonome et exponentiel est corroboré par les boucles de rétroaction identifiées dans la science climatique. [6]
After stabilization of the atmospheric concentration of CO2 and other greenhouse gases, surface air temperature is projected to continue to rise by a few tenths of a degree per century for a century or more, while sea level is projected to continue to rise for many centuries (see Figure SPM-5). The slow transport of heat into the oceans and slow response of ice sheets means that long periods are required to reach a new climate system equilibrium.
WTF—pourquoi les chercheurs sont-ils persécutés simplement pour dire la vérité ?
Est-ce parce que cela révèle comment le néolibéralisme nous a trahis ? Les supprimons-nous, tout comme
l’Église l’a fait autrefois ? Sont-ils des hérétiques ?!
À ce moment-là, j’ai su que je voulais faire tout ce que je pouvais à ma portée. C’est pourquoi
je propose de refondre l’industrie numérique—non pas pour créer un autre hyperscaler, mais pour construire
une industrie qui serve véritablement les gens, rompant avec les absurdités néolibérales.
Je sais que ce n’est pas suffisant, mais je suis assez humble pour reconnaître que je suis impuissant, et
ma seule richesse réside dans ma dignité et ma curiosité.
Réflexions finales
Pour les lecteurs francophones, je recommande vivement cette interview de Marcel Gauchet [7], l’un des intellectuels français les plus éminents. Dans celle-ci, il explique comment la société et l’autonomie ont émergé, et comment nous sommes maintenant tous forcés à être des individus, au lieu de reconnaître que nous avons chacun différents profils sociologiques. Certains d’entre nous préfèreraient embrasser un contrat social qui assure un système de coexistence équitable plutôt que de se sentir contraints à penser uniquement comme des individus. Le collectivisme et les syndicats restent des piliers critiques du développement humain.
L’émergence du néolibéralisme a commencé comme un consensus apparemment simple, formant la base de notre contrat social occidental. Cependant, maintenant que nous pouvons évaluer ses conséquences, il est évident que le néolibéralisme est un crime contre l’humanité. L’avidité absurde des capitalistes, combinée à leur court-termisme incessant, les pousse à prioriser leur propre confort au détriment du bien-être de leurs propres descendants. Telle est la profondeur de leur myopie.
Marcel Gauchet a également écrit de nombreux ouvrages, dont beaucoup ont été traduits en anglais et ont inspiré d’autres intellectuels.
Le temps de la complaisance est révolu—notre avenir collectif exige du courage, de la collaboration et l’audace de redéfinir les systèmes qui façonnent notre monde. J’espère sincèrement que les dirigeants européens reconnaîtront qu’eux aussi sont victimes de ce système et se joindront à nous pour reconstruire un contrat social équitable et durable pour le bien de notre peuple.
Proposition concrète pour l’industrie numérique : Consortium EuroStack
L’open-source est le meilleur argument contre les néolibéralistes
Dans mon essai anthropologique, j’ai déclaré que nous devions refondre l’industrie numérique. Nous ne voulons pas construire un hyperscaler ; nous voulons bâtir une industrie qui sert les gens de manière à échapper à l’absurdité néolibérale. Et pour contrer toute idée selon laquelle cela serait insoutenable, je suis désolé de vous le dire, chers néolibéralistes, mais nous avons une arme pour prouver que vous avez tort : l’open-source. :)
L’open-source et le mouvement de la culture libre sont parmi les industries les plus prolifiques au monde. Ils servent des milliers de personnes depuis des années malgré un financement insuffisant. Même la Chine, l’une des puissances les plus autocratiques au monde, a suffisamment de clairvoyance pour en tirer parti [8].
Et oui, c’est vérifiable [9] :
Therefore, to understand the complete economic and social value of widely-used OSS, we leverage unique global data from two complementary sources capturing OSS usage by millions of global firms. We first estimate the supply-side value by calculating the cost to recreate the most widely used OSS once. We then calculate the demandside value based on a replacement value for each firm that uses the software and would need to build it internally if OSS did not exist. We estimate the supply-side value of widely-used OSS is $4.15 billion, but that the demand-side value is much larger at $8.8 trillion. We find that firms would need to spend 3.5 times more on software than they currently do if OSS did not exist.
Ne voyez-vous pas cet déséquilibre commercial insensé de l’open-source ?
Les développeurs OSS et les communautés créent des trillions de dollars en infrastructures critiques, alimentant essentiellement les économies modernes, pourtant ce travail est souvent sous-financé et sous-évalué par les mêmes entités qui en tirent profit.
Ces personnes (contributeurs) mettent leur vie mentale et physique en danger
[10] uniquement pour faire progresser l’humanité.
Alors, qu’est-ce que cela nous dit ? Cela nous dit que nous devons arrêter nos absurdités sur l’autonomie et l’individualisme. Car il existe différents profils sociologiques ; certaines personnes, comme mon père, n’ont aucun intérêt pour l’essayisme, la pensée critique, l’innovation ou l’exploration de nouvelles idées. Ils veulent signer un simple contrat social qui facilite leur vie en échange de leur travail physique. Fin de l’histoire. Pourquoi pensez-vous que le populisme gagne actuellement ? Est-ce parce qu’il propose un meilleur contrat social ? Peut-être, mais plus important encore, ils exploitent les peurs et les faiblesses des gens pour leur offrir un nouveau contrat social. Ils ne peuvent même pas réaliser que ce contrat proposé est contre leurs intérêts personnels parce qu’ils fondamentalement ne veulent pas s’engager dans une pensée critique. Pourquoi pensez-vous qu’ils sont heureux de prendre tout ce que les réseaux sociaux leur disent ?
Soyons plus personnels ici ; je vais citer un échange que j’ai eu récemment avec mon père, qui a été ouvrier d’usine toute sa vie :
La politique, c’est comme la religion—chacun a son truc. Mais honnêtement, j’en ai marre que les ouvriers ne reçoivent rien.
Sois partisan si tu veux, fils, mais pour moi, je me sens comme une coquille vide—je ne sais plus.
Je suis fier de toi, fils, mais je reste convaincu que les gagnants seront toujours les mêmes, malheureusement.
Tu en sais plus que nous, et tu peux probablement réussir.
Je me bats depuis 30 ans pour que toi et tes frères ne manquiez jamais de rien.
Tu crois que je ne sais pas que ce monde est pourri ?
Et les requins en politique se fichent totalement des problèmes sociaux.
Ça m’a fait pleurer, juste pour que vous sachiez, je suis humain aussi.
À quoi sert la technologie pour la société ?
Mais de l’autre côté du spectre, il y a des gens comme moi, qui ont un instinct primaire pour l’innovation, qu’elle soit sociale, technologique, culturelle ou intellectuelle. Nous ne pouvons pas tenir un marteau dans nos mains sans ressentir de l’anxiété. Si les travailleurs n’étaient pas là pour accomplir les tâches manuelles que nous sommes incapables de faire, nous ne serions rien. Si les agriculteurs n’exploitaient pas la terre pour nous nourrir, nous mourrions de faim.
Nous n’avons rien à offrir à l’humanité si ce n’est un désir insatiable d’innovation et de pensée critique. Prenez l’open-source comme exemple : alors que cela coûte à la société 4,15 milliards de dollars pour développer une telle technologie, cela génère 8,8 trillions de dollars en valeur—un stupéfiant 2120 fois plus. Nous pouvons être considérés comme “freestanding” (pour utiliser une terminologie à la mode) parce que nous ne pouvons pas cultiver la terre ou construire des maisons, mais notre intellect permet à la société de débloquer de nouvelles technologies, lui permettant de mieux exploiter son environnement et de se concentrer sur des entreprises plus significatives.
Le problème surgit lorsque, au lieu de nous permettre de diriger cette ingéniosité vers des causes nobles qui servent l’humanité, nous sommes obligés de canaliser notre énergie pour soutenir un système néolibéral qui existe uniquement pour rendre encore plus riches ceux qui sont déjà absurdement riches.
Imaginez un monde où les travailleurs entreprennent les travaux physiques, en utilisant la technologie que nous créons pour exploiter des ressources au profit du collectif ; où les armes sont brandies, non pas pour dominer, mais pour défendre nos intérêts collectifs, en s’appuyant sur la technologie que nous produisons. Les scientifiques se consacrent à l’avancement de notre progrès collectif, embrassant l’exploration et l’innovation pour propulser l’humanité vers l’avant. Les intellectuels assurent l’intégrité de notre contrat social, le protégeant pour soutenir la société et permettre une prospérité à long terme à travers l’exploration de la sociologie et de l’anthropologie. Les juges, incarnant une profonde intégrité morale et une dévotion, appliquent les clauses de ce contrat social avec équité et diligence.
Tout ce dont nous avons besoin est l’unité et la transparence. Personne ne devrait percevoir les autres comme “freestanding”.
Nous devons nous unir derrière la vision selon laquelle notre contrat social est le seul chemin pour que nous puissions prospérer
à long terme en tant qu’espèce.
Ce sont deux qualités essentielles que le domaine numérique nous fournit : l’unité, car elle nous permet
de nous connecter et de nourrir une vision collective, et la transparence, car chaque échange de valeur
peut être accessible et traçable publiquement.
Et pourtant, dans cette vision, il n’y a pas de place pour les oligarques—une observation remarquablement amusante, n’est-ce pas ? Cette société imaginée fonctionne sans la couche inutile de cupidité et d’exploitation incarnée par les oligarques, prouvant que le bien-être collectif et le progrès peuvent être réalisés grâce à la collaboration et à la responsabilité partagée plutôt que par la richesse et le pouvoir concentrés.
À mon avis, c’est ce qui définit la véritable démocratie.
Le collectivisme
(Je ne parle pas de communisme ou de toute idéologie spécifique—s’il vous plaît, gardez l’esprit ouvert et pensez en dehors des sentiers battus.)
Les humains ont évolué en tant qu’espèce collective. Quand nous naissons, nous n’avons rien—tout ce que nous acquérons, c’est la connaissance de nos parents et du monde qui nous entoure. C’est pourquoi le darwinisme social, la base sociale du néolibéralisme, est fondamentalement erroné, car il méconnaît notre nature collective, l’essence même de ce qui nous définit.
À travers l’open-source comme exemple, nous avons reconnu l’émergence de profils sociologiques forts : des individus enclins à l’exploration des connaissances et ceux orientés vers l’exploitation de nos connaissances existantes. Il existe, en fait, un vaste spectre entre ces profils et peut-être même des dimensions supplémentaires que nous n’avons pas encore comprises.
Dans mon essai anthropologique, nous avons révélé la dure réalité de notre exploitation hégémonique de la planète, motivée par un court-termisme économique. Cela a maintenant révélé ses conséquences à long terme : nous nous trouvons au bord de l’extinction.
Ainsi, je soutiens que le nouveau contrat social doit :
- Être collaboratif,
- Reconnaître la diversité sociologique,
- Établir une structure de pouvoir qui prend en compte cette diversité,
- Affronter la réalité incontournable du néolibéralisme et donner la priorité aux préoccupations environnementales au cœur du système.
Cela devrait servir de base pour un travail intellectuel futur. J’accueille avec enthousiasme le peer-reviewing et les critiques constructives, et je suis également ouvert à toute opportunité de collaboration.
Je suis jeune. Nous sommes ceux qui hériteront et feront face aux conséquences les plus graves des croyances court-termistes de votre génération. Nous refuser la possibilité de protéger notre avenir n’est pas seulement une négligence—cela met en péril la survie même de notre peuple. Cela doit changer, pour le bien de l’humanité. Et sachez ceci : nous réprimer est inutile, car cette résistance est existentielle, enracinée dans la survie et la continuation même de la vie.
Plan directeur
J’ai dû compléter ma compréhension approfondie de la technologie par des concepts plus larges, incluant l’anthropologie, la gestion des affaires et des relations [11], les structures de gouvernance [12] [13] [14], le financement moderne [15], les préoccupations géopolitiques, les cadres juridiques européens et son marché [16].
Je me rends compte qu’il est irréaliste de demander à toute l’industrie de changer du jour au lendemain. Par conséquent, nous devons comprendre que nous entrons maintenant, comme nous le disons en ingénierie, dans un état transitoire.
Ma proposition n’est pas définitive. Elle est enracinée dans la réalité, aussi absurde qu’elle soit, de notre monde, pour trouver un juste milieu et lutter contre l’inertie néolibérale.
Les termes-clés “DOIT,” “NE DOIT PAS,” “REQUIS,” “DEVRA,” “NE DEVRA PAS,” “CONSEILLÉ,” “NON CONSEILLÉ,” “RECOMMANDÉ,” “PEUT,” et “OPTIONNEL” dans ce document doivent être interprétés comme décrit dans RFC 2119.
Un Consortium Européen pour l’Infrastructure Numérique (EDIC)
La création du Consortium Européen pour l’Infrastructure Numérique EuroStack (EDIC) constitue la première étape indispensable dans cette entreprise. Les États membres doivent reprendre le contrôle des mains des oligarques qui aspirent à devenir le prochain milliardaire de la technologie.
La conception de ce Consortium est intrinsèquement orientée vers les relations, distinguée par un portefeuille relationnel hautement interconnecté et multifacette, englobant :
- Les DG de la Commission Européenne,
- Les citoyens européens,
- Les groupes de recherche (par ex. projets Horizon),
- Les acteurs académiques (par ex. universités),
- Les acteurs industriels,
- Les contributeurs individuels (indépendants ou employés des membres industriels),
- Les start-ups,
- Les clients directs,
- Et plus encore.
Cette interconnectivité est en outre renforcée par la nature “maillée” de ces relations, dans laquelle ces entités interagissent dynamiquement les unes avec les autres, cultivant un écosystème de collaboration solide.
Reconnaissant la complexité de ces interactions et le potentiel stratégique qu’elles offrent, j’ai mené une étude approfondie et méthodique sur la Gestion des Relations. Cette expertise constitue une pierre angulaire pour bâtir un avantage compétitif durable et assurer le succès pérenne du Consortium. L’œuvre épistémologique fondamentale de B. Deszczyński [11] s’est révélée une influence profonde, distinguée par sa méthodologie scientifique rigoureuse et exemplaire.
Déclaration de mission
Construire une infrastructure numérique européenne qui reflète l’essence collective de l’humanité, en favorisant la collaboration et en exploitant la diversité sociologique pour stimuler l’innovation et le progrès sociétal. Guidé par les principes de responsabilité partagée et de durabilité, EuroStack vise à établir un nouveau contrat social pour l’ère numérique—un contrat qui donne la priorité à la gestion environnementale, habilite les communautés et reconnaît l’interaction entre l’exploration et l’exploitation des connaissances. En défiant l’inertie néolibérale et en créant une structure de gouvernance qui valorise le bien-être collectif au-dessus du gain individuel, EuroStack cherche à reprendre la souveraineté numérique de l’Europe et à protéger l’avenir de notre peuple.
Autonomisation des Contributeurs Individuels
Un Contributeur Individuel (CI) est une personne autonome—qu’il s’agisse d’un professionnel, d’un bénévole ou d’un participant open-source—qui joue un rôle crucial dans la stimulation de l’innovation, l’obtention de résultats impactants et la promotion de collaborations significatives, le tout sans détenir une autorité managériale formelle. Les CI se distinguent par leur expertise, leurs capacités de résolution de problèmes, et leur capacité à apporter des contributions significatives dans divers domaines.
Si vous avez suivi mon essai anthropologique jusqu’ici, il est évident que je fais référence à ceux qui s’alignent sur le spectre de “l’exploration.”
En termes pratiques, les CI englobent les employés des membres du Consortium dédiés à l’intégration de leurs organisations dans le réseau EuroStack, ainsi que les contributeurs open-source, les professionnels indépendants, et les citoyens européens engagés dans des initiatives publiques collaboratives.
B. Deszczyński [11] a livré une réflexion convaincante :
Probably the most concise answer to the question of what companies should do to achieve and sustain RM-related competitive advantage is the ‘Employees First, Customers Second’ transformation started by Indian IT-services giant HCL, which was publicised by the company’s former CEO V. Nayar in his similarly titled book (2010). By acknowledging that it is the employee/customer interface where the most value is created, companies like HCL find motivation to turn conventional management upside down and become a company of ‘ideapreneurs’—self-run, self-governing and highly profitable (HCL 2020).
Bien que cette philosophie puisse sembler idéaliste, elle est fermement ancrée dans des recherches académiques substantielles :
What may sound like a pipe dream is measurable on the bottom line, and this book is not the only one to say this. A notable example is the concept of the Service-Profit Chain (Heskett et al. 2008a). This linkage model shows the relationships between organisational performance and customer and employee satisfaction and loyalty (Sasser et al. 1997).
[…]
The Gallup Institute claims that customer and employee engagement potentiate one another and improve overall financial performance by up to 240% (according to the Gallup Q12 survey instrument, if both metrics score above 50% in comparison to companies that stay below this level (Robinson 2008)). Furthermore, the meta-analysis of 339 independent research studies by Krekel et al. (2019, p. 2) identified a strong, significant positive correlation between employees’ wellbeing, productivity, and customer loyalty, all of which are ultimately positively correlated with business-unit profitability.
Les conséquences de la négligence du bien-être des employés sont stupéfiantes :
[…] It is estimated that many frequent modern toxic management practices which neglect the well-being of employees may cost up to 120,000 excess deaths a year and produce more than $300 billion in losses annually for American business alone (Pfeffer 2018, pp. 1–2). It seems, therefore, that management is widely ignoring what is, at least theoretically, right, and creates an environment of active employee disengagement (Bonner et al. 2016; Deszczyński 2016; Kelleher 2011). A partial reason for this could be managerial temporal myopia (Miller 2002), a consequence of the more general phenomenon of economic short-termism (a short-term transactional approach to business; Laverty 1996), which obscures plain greed (Haynes et al. 2015).
Ainsi, au cœur d’EuroStack se trouve un engagement à autonomiser les Contributeurs Individuels (CI), dont l’expertise et la créativité stimulent l’innovation, maintiennent la productivité, et forgent un chemin collectif vers un avenir résilient et impactant.
Refinement des objectifs de la Décennie Numérique pour 2023
Les objectifs actuels encouragent une numérisation accélérée de l’Europe.
75% of EU companies using Cloud, AI, or Big Data
Cependant, il n’y a aucune emphase sur la promotion du développement d’une industrie numérique domestique.
Plus préoccupant est la numérisation complète des services publics, qui ne comporte aucune politique “Europe First”.
En termes simples, poursuivre les objectifs de la Décennie Numérique dans leur forme actuelle conduira à une dépendance totale accrue aux hyperscalers américains, même pour les services publics essentiels.
Gouvernance
La gouvernance au sein du consortium fonctionne comme notre “contrat social”, spécifiquement adapté à notre structure collective. Elle sert non seulement à clarifier qui détient les responsabilités, mais surtout à expliquer pourquoi ces responsabilités leur incombent.
Au cœur de cette gouvernance se trouve la manière dont le pouvoir est réparti au sein de notre société interne pour garantir qu’il sert le bien collectif, en reconnaissant la diversité sociologique et en favorisant la collaboration au bénéfice de tous.

Simple, évolutive et familière pour les passionnés de FOSS
Le Conseil
Le Conseil est composé de représentants de :
- Membres du Consortium,
- États Membres (régionaux et nationaux),
- Directions Générales de la Commission Européenne,
- Le président du TSC,
- Le président du BIC,
Ce sont les leaders en qui nous plaçons notre confiance pour nous aider, nous le peuple, à reconquérir notre avenir et à nous guider à travers cette transition cruciale.
De plus, chaque réunion tenue doit inclure :
- Des intellectuels (anthropologues, philosophes),
- Des scientifiques (en écologie, dynamique quantique…),
- Des citoyens sélectionnés aléatoirement
(s’ils ont manifesté leur intérêt à participer à cet organe).
Il se réunit à des intervalles définis pour examiner rigoureusement les progrès (via des rapports du TSC), évaluer l’intégrité du Consortium (grâce aux rapports du BIC), définir des objectifs stratégiques et prendre des décisions sur des questions cruciales, notamment les crises et les menaces extérieures.
Le TSC est pleinement habilité à exécuter sa mission avec Due Diligence et est tenu de signaler tout problème ou risque identifié au Conseil. De plus, il est non seulement le droit, mais aussi le devoir de chaque Contributeur Individuel (CI) et de chaque citoyen européen d’exprimer leurs préoccupations auprès du TSC s’ils estiment qu’une décision revêt une importance stratégique. Cela garantit que le contrat social reste collaboratif, diversifié et enraciné dans un effort collectif pour un avenir durable.
Comité Technique de Pilotage (TSC)
Le Comité Technique de Pilotage (TSC) est établi par le Conseil et chargé de l’exécution des opérations quotidiennes. Pleinement habilité à faire avancer la mission d’EuroStack, le TSC opère avec une autonomie maximale, gouverné par une Charte définie par le Conseil, qui peut être modifiée via des demandes formelles.
Les membres DOIVENT être sélectionnés sur la base de leur intégrité exemplaire, leur dévouement inébranlable à la mission, et leur reconnaissance au sein de la communauté. Pour instaurer la confiance, le Conseil peut organiser des consultations auprès des CI lors des nominations des membres du TSC pour affirmer la confiance de la communauté en sa direction.
La Charte définit les rôles et la composition du TSC, qui DOIT rester optimisée pour éviter les inefficacités d’un Design by Committee.
La prise de décision est fondée sur le consensus, les membres ayant le droit d’enregistrer officiellement leur opposition, qui doit être consignée dans les comptes rendus de réunion. En cas d’opposition, la question est soumise à un vote majoritaire, après un préavis de 48 heures pour maintenir l’agilité. En cas d’égalité, la question est portée au Conseil pour arbitrage.
Les comptes rendus de réunion peuvent être classifiés (partiellement ou totalement) lorsque des questions sensibles sont discutées, avec un accès restreint au Conseil et au Bureau d’Intégrité et de Conformité (BIC). Cette approche adhère au principe d’intérêt légitime, garantissant que le mécanisme ne soit pas détourné par le TSC pour compromettre la transparence, ce qui nuirait gravement au Consortium.
Le TSC est également responsable de l’initiation, de la supervision et de l’activation des Groupes de Travail (WGs).
Pour la Gestion des Crises, le TSC peut traiter les problèmes en interne ou établir un Groupe de Travail temporaire pour agir comme une cellule de crise ou une équipe tigre.
Il est essentiel de souligner que, tout comme le Comité Technique de Pilotage (TSC) est mandaté et habilité par le Conseil, le TSC porte une responsabilité égale pour accorder le même niveau d’autonomie et de confiance aux Groupes de Travail (WGs) sous sa supervision. Cette délégation de confiance n’est pas une simple formalité procédurale mais reflète l’un des principes fondamentaux du Consortium : l’autonomisation des Contributeurs Individuels (CI). Ce principe doit sous-tendre chaque interaction et décision au sein du Consortium.
Pour faire progresser cette vision, le Consortium promeut activement un dialogue de haute qualité et une collaboration entre les WGs et les Groupes d’Intérêt Spécial (SIGs). Cette approche vise à :
- Réduire les efforts redondants grâce au partage efficace des ressources.
- Définir des standards unifiés qui renforcent la cohésion organisationnelle.
- Favoriser un fort sentiment de communauté et d’appartenance parmi les contributeurs.
- Permettre la formation de synergies commerciales amplifiant les bénéfices économiques à la fois pour l’industrie et les citoyens qu’elle sert.
En intégrant ces pratiques dans son tissu de gouvernance, le Consortium garantit que l’innovation, la coopération et la confiance restent au premier plan, faisant progresser la mission collective d’un avenir numérique durable et équitable.
Bureau d’Intégrité et de Conformité (BIC)
Le Bureau d’Intégrité et de Conformité (BIC) revêt une importance primordiale au sein de cette organisation. Dans son ouvrage épistémologique, B. Deszczyński démontre [11] que les entreprises orientées sur les relations reposent sur deux éléments fondamentaux garantissant une durabilité à long terme : ces éléments sont la Confiance et l’Engagement.
In the course of a successful relationship, something more than fnancial results or utility value is being produced. Relationships are based on mutual trust and commitment (Morgan and Hunt 1999). Trust can be perceived in two dimensions: as the credibility of a partner and as their benevolence (the degree of interest in their partner’s success; Ganesan 1994; Doney and Cannon 1997). Commitment means, in turn, the allocation of one’s own resources that are impossible or hard to recover (e.g. because of time or the idiosyncrasy of produced effects) and a partial sacrifce of the freedom of choice (Morgan and Hunt 1999). Trust and commitment are simultaneously the key characteristics and mediating variables of a successful relationship (1999).
Le Bureau d’Intégrité et de Conformité (BIC) est chargé de maintenir les normes les plus élevées en matière de transparence, de conformité et d’éthique des affaires. Alors que d’autres parties de l’organisation peuvent se concentrer sur le court-termisme économique, le BIC est le pilier garantissant la durabilité à long terme de notre Consortium.
Ses membres sont élus dans les mêmes conditions que ceux du TSC, mais leur intégrité est d’autant plus cruciale. Pour garantir la neutralité et l’équité, le BIC DEVRAIT idéalement être composé d’individus impartiaux, incluant des représentants de la société civile, capables de maintenir une perspective objective dans leurs fonctions.
Le BIC est responsable de la surveillance des organes du Consortium et effectue des évaluations de santé organisationnelle, présentées au Conseil et publiées publiquement. Ces évaluations comprennent des indicateurs de performance clés (KPI), encore à définir, mais POURRAIENT, par exemple, mesurer les cas de dissonance interne entre le TSC et les WGs nécessitant une escalade à des votes formels pour arbitrage.
Outre ce rôle de surveillance, le BIC gère les demandes d’enquête, y compris les rapports de lanceurs d’alerte concernant des violations présumées de politiques ou des questions éthiques. Leurs responsabilités vont au-delà de l’application des règles pour inclure un rôle éducatif critique, autonomisant les Contributeurs Individuels (CI) en :
- Promouvant une sensibilisation aux structures de gouvernance et de fonctionnement du Consortium.
- Offrant des conseils sur nos principes fondamentaux de confiance et engagement, qui sous-tendent la durabilité à long terme.
- Fournissant des éclaircissements sur la prise de décision éthique et les politiques organisationnelles, assurant que les CI se sentent confiants dans leurs droits et alignés avec nos valeurs.
À travers une approche équilibrée combinant une supervision rigoureuse et une éducation autonome, le BIC constitue un pilier de transparence et de responsabilité, garantissant que la mission et la culture du Consortium restent fermement alignées sur ses valeurs.
Le BIC collecte également des retours et des idées de la part des CI afin d’améliorer nos processus de conformité et nos cadres éthiques, renforçant ainsi l’idée d’un environnement collaboratif et participatif, conforme à l’idée d’amélioration continue.
Si l’intégrité du Bureau d’Intégrité et de Conformité (BIC) est remise en question, les Contributeurs Individuels (CI) sont pleinement habilités à initier une demande collective formelle auprès du Conseil pour une enquête. Après réception d’une telle demande, le Conseil DOIT commander un audit externe indépendant pour évaluer objectivement la validité de ces préoccupations. Ce processus garantit la transparence, la responsabilité et la confiance au sein de l’organisation, protégeant le rôle du BIC en tant que pilier de gouvernance éthique.
Toute représaille contre un Contributeur Individuel (CI) qui, de bonne foi, signale une violation éthique ou une infraction présumée—y compris des violations du Code de Conduite, des fraudes suspectées ou des infractions aux réglementations régissant les opérations du Consortium—est catégoriquement contraire à nos valeurs. Tout représentant du Consortium engagé dans de telles représailles sera soumis à des mesures disciplinaires. Cette politique réaffirme l’engagement ferme du Consortium envers l’intégrité, la transparence et la protection de ceux qui agissent de bonne foi.
Groupes d’Intérêt Spécial (SIGs)
Les Groupes d’Intérêt Spécial (SIGs) sont des groupes collaboratifs formés au sein d’une organisation pour se concentrer sur un domaine d’intérêt, d’expertise ou de préoccupation spécifique. Ces groupes comprennent généralement des membres partageant un intérêt professionnel ou personnel commun et visent à promouvoir la connaissance, l’innovation ou les meilleures pratiques dans leur domaine de concentration. Les SIGs opèrent dans le cadre de l’organisation et contribuent souvent à ses objectifs plus larges.
Caractéristiques clés des SIGs :
- Portée ciblée : Chaque SIG est dédié à un sujet ou un domaine spécifique, comme la technologie, les politiques, la durabilité ou l’engagement communautaire.
- Axé sur les membres : La participation est volontaire, et les membres sont généralement motivés par une passion pour le sujet.
- Nature collaborative : Les SIGs encouragent la collaboration, le partage de connaissances et le réseautage entre les membres.
- Structure flexible : Ils sont généralement autogérés au sein de l’organisation, leur permettant de s’adapter aux besoins et priorités de leurs membres.
Objectifs des SIGs :
- Promouvoir l’innovation et le leadership intellectuel dans leur domaine d’intérêt.
- Offrir une plateforme aux membres pour échanger des idées et des pratiques exemplaires.
- Contribuer aux objectifs de l’organisation par une expertise spécialisée et des initiatives.
- Construire un sentiment de communauté et de mission partagée parmi les membres ayant des intérêts alignés.
Les SIGs jouent un rôle essentiel dans l’amélioration de la diversité organisationnelle, la promotion de l’innovation et la résolution de défis ou opportunités spécialisés.
Ils peuvent demander un espace dédié sur la base knowledge management interne du Consortium pour partager les connaissances dans l’esprit du mouvement de la culture libre, ainsi qu’un espace virtuel de discussion dédié.
Groupes de Travail (WGs)
Les Groupes de Travail (WGs) sont la puissance opérationnelle du Consortium, stimulant l’innovation, exécutant des initiatives stratégiques et abordant des défis spécifiques avec précision et collaboration. Ils sont la force de frappe, incarnant l’engagement de l’organisation envers l’action et les résultats.
Objectifs et responsabilités :
- Exécution stratégique : Les WGs sont chargés de mettre en œuvre des initiatives clés et de produire des résultats mesurables faisant progresser la mission du Consortium.
- Expertise de domaine : Chaque WG est dédié à un domaine, un objectif ou un projet spécifique, garantissant une connaissance spécialisée et une excellence opérationnelle.
- Innovation collaborative : En favorisant le travail d’équipe et en tirant parti de perspectives diversifiées, les WGs transforment les défis en opportunités et livrent des solutions efficaces.
- Résolution de problèmes ciblée : Les WGs sont cruciaux pour identifier et résoudre des problèmes techniques, organisationnels ou stratégiques avec agilité et précision.
Structure et autonomie :
- Les WGs opèrent sous la supervision du Comité Technique de Pilotage (TSC), qui approuve leur création et surveille leurs progrès. Cependant, ils sont dotés d’une autonomie significative pour définir leurs méthodologies et stratégies.
- Leur composition est soumise à l’approbation du TSC, réunissant des CI ayant les compétences, l’expertise et la passion pertinentes pour maximiser leur impact.
- Pour garantir l’efficacité et éviter une bureaucratie inutile, les WGs sont intentionnellement maintenus petits et agiles, permettant une prise de décision rapide et des efforts ciblés.
- Les décisions au sein des WGs sont fondées sur le consensus, avec tout désaccord non résolu porté devant le TSC pour arbitrage, garantissant des progrès sans compromis.
Responsabilité :
- Les WGs sont pleinement responsables de leurs performances et doivent fournir des mises à jour régulières au TSC sur leurs progrès, défis et réalisations. Ces mises à jour doivent idéalement être automatisées à l’aide d’outils de gestion de projet pour précision et efficacité.
- La transparence est non négociable dans leurs opérations, permettant au Consortium d’évaluer les contributions et de traiter rapidement les préoccupations.
Grâce à un mélange d’expertise, de collaboration et d’autonomie, les WGs représentent l’engagement du Consortium à autonomiser les Contributeurs Individuels (CI) tout en faisant progresser l’innovation et l’excellence opérationnelle. Ils ne sont pas de simples contributeurs—ils sont le cœur du Consortium, garantissant son succès et sa durabilité.
Ce modèle de gouvernance reflète l’engagement inébranlable du Consortium envers la transparence, la confiance et la responsabilité. En équilibrant autonomie et supervision, et en autonomisant tous les participants—des Contributeurs Individuels (CI) aux groupes spécialisés—la structure garantit la résilience, l’innovation et la durabilité à long terme. Ensemble, ces principes forment une base solide, permettant au Consortium de relever les défis avec détermination tout en cultivant une culture de collaboration et de mission partagée. Ce n’est pas simplement un cadre—c’est une promesse de respecter les valeurs qui font avancer le Consortium.
L’Ampersand entre R&D
EuroStack s’intégrera de manière transparente avec Horizon Europe, le programme phare de l’UE pour la recherche et l’innovation, afin de créer une pool fédéré de ressources accessibles aux chercheurs. En intégrant EuroStack dans le cadre d’Horizon Europe, le consortium exploitera la mission du programme pour relever des défis mondiaux, stimuler l’innovation et renforcer la compétitivité de l’Europe.
EuroStack alignera également ses efforts avec d’autres initiatives de l’UE, notamment :
- Programme Europe numérique : En incorporant les ressources fédérées d’EuroStack, le consortium contribuera à développer les capacités en matière de calcul haute performance, d’intelligence artificielle et de cybersécurité dans les États membres.
- Conseil Européen de l’Innovation (EIC) : Le consortium permettra des recherches révolutionnaires et soutiendra les innovateurs et les PME avec un accès évolutif à des technologies partagées au sein de la pool fédéré.
- Fonds Structurels et d’Investissement de l’UE : EuroStack pourra également soutenir les pôles d’innovation régionaux en collaborant avec des initiatives visant à favoriser le développement technologique dans les zones défavorisées.
Cette intégration privilégiera la collaboration ouverte, garantissant que les chercheurs, les PME et les leaders de l’industrie puissent accéder à des outils et des plateformes de pointe sans obstacles. L’approche fédérée est ancrée dans les principes d’inclusivité, d’équité et d’efficacité, renforçant ainsi la position de l’Europe en tant que leader mondial en technologie et innovation.
En connectant EuroStack avec les cadres de R&D les plus ambitieux de l’Europe, le consortium crée un pont qui permet une croissance durable et accélère la transformation numérique des industries, du milieu académique et des gouvernements.
Financement public transparent pour une innovation durable
EuroStack opérera avec une transparence absolue dans l’utilisation et la distribution des fonds publics. La responsabilité de compartimenter le budget incombe au Conseil, garantissant que les fonds sont alloués d’une manière conforme à la mission et aux valeurs du consortium.
Voici un exemple naïf de cadre d’allocation du budget :
- Approvisionnement : Soutenir le développement de l’Infrastructure Publique Numérique (IPN) et d’autres initiatives publiques.
- Subventions et aides : Financer des projets open-source innovants qui contribuent à des avancées technologiques partagées.
- Fonds sociaux : Autonomiser les Contributeurs Individuels (CI) par des programmes ciblés d’éducation et de développement professionnel.
Les législateurs DOIVENT adopter une approche moderne du financement public qui reflète les flux de travail agiles dominants dans l’industrie technologique. Une telle harmonisation garantit l’efficacité, l’adaptabilité et la réactivité face aux exigences en constante évolution de l’innovation. [15]
L’auteur croit fermement que les citoyens européens et les États membres ont un droit essentiel de comprendre comment les fonds publics sont alloués, qui en bénéficie et quels résultats ont été obtenus. La transparence renforce non seulement la responsabilité et la confiance, mais facilite également le rôle de supervision du Bureau d’Intégrité et de Conformité (BIC) à grande échelle. Cette pratique est déjà mise en œuvre avec succès aux États-Unis via USASpending.gov.
Grâce aux avancées dans l’apprentissage machine et à une expertise approfondie en analyse statistique, nous pourrions développer des modèles pour détecter les tentatives kleptocratiques—des individus cherchant à exploiter notre contrat social pour acquérir du pouvoir et le miner de l’intérieur.
Pour maximiser cet impact, le consortium DEVRAIT explorer des opportunités de collaboration avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI) via InvestEU. L’auteur reconnaît l’expertise de la BEI en financement et préconise une synergie entre les stratégies financières de la BEI et l’expertise technologique du Comité Technique de Pilotage (TSC) ou d’autres organes, permettant des investissements transformateurs.
Garantir l’intégrité des investissements numériques : Une collaboration étroite est nécessaire pour protéger contre deux pratiques contraires à l’éthique inhérentes à l’industrie numérique :
- Obfuscation : La dissimulation délibérée d’informations ou d’objectifs, pouvant induire en erreur les parties prenantes.
- Vapourware : La promotion de produits inexistants ou fortement retardés, nuisant à la confiance et aux investissements.
Ces risques ne peuvent être mitigés que par la combinaison d’une supervision financière robuste et d’une expertise technique capable de détecter et de supprimer les tentatives kleptocratiques.
Stratégies d’investissement spécifiques au stack

Conceptualisation simplifiée de l’industrie numérique
L’industrie numérique fonctionne selon une structure en “stack” à plusieurs couches, où chaque couche bénéficie d’une approche de financement et de réglementation adaptée pour maximiser l’efficacité, l’innovation et la durabilité.
Couches basses : Ces couches incluent des investissements intensifs en capital tels que l’infrastructure, le matériel et le génie civil—des composants critiques qui forment la base de l’écosystème. Étant donné les coûts élevés et les risques d’inefficacité, la concurrence dans ces couches est largement refusée au profit d’efforts contrôlés et collaboratifs. En priorisant les ressources partagées, la supervision stratégique et la coopération, la redondance et le gaspillage financier sont minimisés, garantissant stabilité et accès équitable à travers le consortium.
Couches hautes : Ces couches incluent les plateformes, applications et logiciels, qui sont plus modulaires et adaptables. Ici, une forme légère de concurrence est autorisée pour stimuler l’innovation sans introduire de risques excessifs de gaspillage d’argent. La réglementation est réduite au minimum, permettant un environnement dynamique où les acteurs peuvent expérimenter, innover et “échouer rapidement”, favorisant la diversité et l’adaptabilité. Cette approche mesurée garantit que la créativité prospère tout en gardant la supervision gérable.
La stratégie d’investissement d’EuroStack incarne la collaboration et la supervision dans les couches fondamentales, tout en encourageant une concurrence responsable dans les couches supérieures pour stimuler l’innovation. En adaptant la réglementation aux besoins spécifiques de chaque couche, le consortium garantit que les investissements—qu’ils concernent l’infrastructure ou les applications—sont gérés de manière optimale pour maximiser l’impact à long terme, la durabilité et la croissance. Cet équilibre stratégique reflète l’engagement d’EuroStack à bâtir un écosystème numérique prospère, inclusif et prêt pour l’avenir.
Grâce à l’unité, la transparence et des stratégies de financement axées sur l’innovation, EuroStack défend un modèle durable qui équilibre les intérêts publics et privés, favorisant la confiance et la responsabilité à travers l’Europe.
Synergia : Gestion de portefeuille
Dans les premiers jours du Consortium, les projets seront directement mandatés par le Conseil. Ces mandats donneront la priorité au traitement des besoins critiques et urgents des entités publiques, reflétant le contexte géopolitique actuel et assurant un impact immédiat.
Intégration des clients : Une approche axée sur les parties prenantes
Le Consortium adopte une approche novatrice de la gestion de projet : les clients ne sont pas traités simplement comme des acheteurs, mais sont accueillis comme des parties prenantes au sein des Groupes de Travail (WG). Cette décision audacieuse reflète l’engagement du Consortium à devenir une organisation mature en Gestion des Relations (RM), avec la co-création de valeur au cœur de ses opérations.
The position of value co-creation as a stand-alone marketing paradigm, and Service-Dominant Logic (SDL) as its underlying theory, is notable in the reviewed literature. Numerous papers related various RM factors to the principles of SDL or to capabilities descending from the notion of customer value co-creation, in a similar manner as earlier in the case of SET-based trust and commitment. Owing to the distinctive characteristics of the service perspective, such as customer-centrism, process orientation, emphasis on dialogue and mutually benefcial cooperation, synergic effects between RM and SDL are frequently highlighted.
Bien que les représentants des clients ne soient pas classés comme Contributeurs Individuels (CI) et qu’ils ne soient pas tenus de participer de manière permanente, ils ont accès aux plateformes internes du Consortium. Plus précisément, ils peuvent utiliser l’espace de discussion dédié aux WG et les outils de visioconférence pour faciliter la collaboration.
Cette approche renforce le dialogue, encourage la coopération mutuelle et garantit des processus centrés sur le client qui privilégient la création de valeur exceptionnelle. En intégrant les clients en tant que parties prenantes, le Consortium renforce son engagement envers l’excellence du service, le partenariat et l’innovation.
De plus, cette méthodologie s’aligne parfaitement avec notre mission visant à autonomiser les CI en éliminant les structures inefficaces de gestion intermédiaire qui entravent souvent l’interface cruciale CI/client. Le Consortium reconnaît le potentiel transformateur de cette interaction directe :
By acknowledging that it is the employee/customer interface where the most value is created, companies like HCL find motivation to turn conventional management upside down and become a company of ‘ideapreneurs’—self-run, self-governing and highly profitable (HCL 2020).
En adoptant cette approche, le Consortium favorise un environnement qui donne la priorité à la collaboration, à la créativité et à la co-création de valeur. Les CI sont encouragés à interagir directement avec les clients tout en utilisant les plateformes et les ressources du Consortium pour établir des relations significatives et impactantes qui stimulent l’innovation et la croissance mutuelle.
Évoluer grâce à l’automatisation
À mesure que le Consortium se développe et établit un historique de fiabilité, les applications de projet passeront probablement à un système automatisé, accessible via une plateforme en ligne dédiée nommée Synergia. Cette plateforme servira de point d’entrée central pour toutes les opportunités commerciales au sein du Consortium.
Gestion de projet

Un processus transparent et équitable
Soumission de projet : Un cadre flexible et inclusif
Le Consortium permet aux demandeurs de choisir un modèle de financement adapté aux besoins spécifiques de leur projet. Les options disponibles incluent :
Financement participatif de la société civile : Mobiliser le soutien public pour financer des initiatives ayant un large attrait sociétal.
Subventions publiques : Accéder à des fonds gouvernementaux pour soutenir des projets alignés sur des priorités stratégiques ou des intérêts publics.
Joint ventures basées sur des capitaux propres : Cela n’est pas autorisé ; personne n’est autorisé à accumuler du pouvoir ou de la richesse. Au lieu de cela, tous les efforts d’innovation doivent être désintéressés, avec pour seul objectif des innovateurs d’être de faire progresser le bien collectif. Vous pourriez demander, “Cela ne ralentira-t-il pas l’innovation ?” Ma réponse est non. Pourquoi ? Parce que ceux qui veulent véritablement innover et faire avancer leur peuple n’ont pas besoin de plus de richesse. Prenez les contributeurs open-source comme exemple. Prenez des chercheurs travaillant des années durement avec des ressources minimales. Prenez-moi comme exemple—rédiger ce document serait totalement irrationnel si nous l’examinons à travers une lentille individualiste, néolibérale : je ferais face à la marginalisation et aux insultes.
Alors pourquoi innovons-nous si ce n’est pas pour accumuler de la richesse ? Comme je l’ai déclaré plus tôt, nous avons un instinct primaire pour l’innovation, nous sommes des explorateurs.
Ces modèles de financement permettent aux demandeurs de concevoir des solutions répondant le mieux à leurs objectifs, soutenus par un cadre structuré et adaptable. Les experts financiers sont encouragés à développer ces idées et à proposer des améliorations supplémentaires pour optimiser ce processus.
Autonomisation des demandeurs en tant que Contributeurs Individuels
Alignés sur les principes de co-création de valeur, les demandeurs peuvent formellement demander une reconnaissance en tant que Contributeurs Individuels (CI). Les demandeurs éligibles incluent les passionnés de l’open-source, les entrepreneurs, les citoyens de l’UE, et les citoyens étrangers, soulignant l’engagement du Consortium envers l’inclusivité et la collaboration.
Évaluation des entités établies
Les demandes émanant d’entités établies, qui rejoindraient également en tant que membres du Consortium, seront rigoureusement évaluées pour garantir que leur inclusion s’aligne sur la mission et les valeurs du Consortium. Pour préserver l’équité et l’harmonie au sein de l’écosystème, les hyperscalers et les entités incompatibles avec les principes du Consortium seront exclus. Cette approche distincte garantit que le Consortium reste concentré sur la promotion d’une collaboration authentique plutôt que sur la réplication d’initiatives comme Gaia-X.
Les critères d’évaluation des entités établies seront définis par des politiques stratégiques établies par Le Conseil.
Paramètres d’application personnalisables
Les demandeurs ont un contrôle total sur la visibilité de leur projet et ses spécifications clés, garantissant à la fois flexibilité et confidentialité. Les paramètres clés incluent :
- Visibilité restreinte : Les demandeurs peuvent limiter l’accès aux membres du Consortium pour protéger les détails sensibles du projet, en particulier ceux qui offrent à l’Europe un avantage compétitif et préservent notre souveraineté sur la scène mondiale (par exemple, similaire à la Force de Frappe nucléaire française, qui affirme notre indépendance). Autrement, toutes les sorties sont open-source et accessibles sur https://codeberg.org.
- Spécifications définies : Les demandeurs peuvent définir les normes de conformité, les restrictions géographiques et les Accords de Niveau de Service (SLAs) pour aligner leurs projets sur des exigences précises.
Ce processus transparent mais adaptable garantit que toutes les propositions sont méticuleusement adaptées aux objectifs spécifiques des demandeurs, tout en s’intégrant harmonieusement dans le cadre collaboratif du Consortium.
La plateforme Synergia : Favoriser l’innovation à grande échelle
À mesure que le Consortium évolue, la plateforme Synergia deviendra le centre névralgique pour la gestion des soumissions de projets et des opportunités. En favorisant la transparence, en rationalisant les processus et en stimulant l’innovation, Synergia incarne l’engagement du Consortium à fournir des solutions transformatrices à fort impact. Cette plateforme autonomise les parties prenantes, établit la confiance et consolide la réputation du Consortium en tant que leader industriel.
Première évaluation des soumissions de projet
Le Comité Technique de Pilotage (TSC), ou un organe désigné tel qu’un Groupe de Travail des Architectes de Solutions (WG) pour assurer l’évolutivité, est responsable de l’évaluation initiale des soumissions de projet. Le processus est structuré pour garantir clarté, collaboration et efficacité. Les responsabilités clés du TSC incluent :
- Accueillir les demandeurs : Établir un contact initial professionnel et engageant pour garantir une expérience positive.
- Enregistrement des données : Enregistrer les détails des demandeurs et les informations sur les projets dans un système de Gestion de la Relation Client (CRM) pour maintenir des dossiers organisés.
- Développement collaboratif du projet : Travailler en étroite collaboration avec les demandeurs pour co-créer une fiche de projet complète qui définit clairement la portée, les objectifs et les exigences du projet.
- Identification des synergies : Extraire les opportunités de collaboration et les transformer en demandes de propositions (RFP) formelles.
Approbation et publication des RFP
Les demandes de propositions (RFP) générées lors du processus de triage sont examinées et approuvées par le TSC avant d’être publiées en interne pour établir des partenariats. La quantité et la nature des RFP produites dépendent du type de projet :
- Projets à petite échelle : Pour les contributeurs individuels recherchant un financement minimal, tels que les développeurs open-source, les exigences peuvent être modestes (par exemple, des consultations juridiques spécifiques aux initiatives open-source).
- Projets à grande échelle : Pour des entreprises complexes et ambitieuses, le projet peut générer plusieurs RFP,
Allocation : Garantir l’équité et l’excellence
Une fois que les RFP sont publiées sur la plateforme, les discussions internes peuvent commencer pour déterminer comment allouer le projet. Le processus suivra l’un des deux résultats possibles :
Absence de consensus clair :
Si aucun consensus n’est atteint parmi les groupes candidats (qu’il s’agisse d’un individu ou d’un groupe de membres/CI collaborant sur le projet), chaque candidat DOIT rédiger une fiche de solution décrivant son approche par rapport aux exigences des RFP. Une politique imposera un délai strict pour soumettre ces fiches de solution ; tout manquement à ce délai entraînera la disqualification du candidat. Une fois soumises, les propositions seront présentées au éditeur de RFP. Celui-ci est alors habilité à négocier et collaborer avec chaque candidat pour sélectionner la proposition la plus adaptée. Ces négociations auront lieu sous la supervision du Comité Technique de Pilotage (TSC) ou d’un membre délégué du Bureau d’Intégrité et de Conformité (BIC) afin de garantir la transparence et l’équité.Consensus atteint :
Si un consensus est réalisé lors des discussions internes, la création d’une fiche de solution devient optionnelle. Le seul groupe candidat peut engager directement des discussions avec l’éditeur de RFP pour comprendre ses besoins et adapter son approche en conséquence.
Interdiction stricte des pratiques agressives
Les membres sont strictement interdits de participer à des pratiques d’acquisition ou de marketing agressives contournant le processus formel et sapant l’autorité du Consortium. Plus précisément, toute tentative de sécuriser des prospects sans avoir la capacité de répondre aux besoins des futurs clients entraînera des sanctions disciplinaires graves.
Cette position intransigeante est essentielle pour préserver la durabilité à long terme du Consortium, qui s’engage fondamentalement à combattre les acteurs kleptocratiques et hégémonistes. Plus important encore, ces pratiques compromettent la confiance des membres du Consortium qui dépendent d’un environnement de marché équitable et transparent.
Nous traquerons activement tout acteur priorisant les intérêts individuels au détriment de l’unité et du succès collectif du Consortium et l’exclurons de notre union.
Application et conséquences
Les membres reconnus coupables de contournement des procédures formelles ou de pratiques déloyales feront face à des répercussions strictes, y compris :
- Exclusion du Consortium : Tout comportement persistant ou intentionnel entraînera la suppression du membre fautif du Consortium.
- Actions judiciaires : Le Consortium utilisera pleinement ses capacités juridiques, renforcées par une nouvelle législation anti-capitaliste, pour obtenir une compensation pour :
- Les pertes immédiates subies par les membres du Consortium.
- Les dommages à long terme à la confiance et à la réputation, qui sapent la cohésion et la mission du Consortium.
Tout cas suspecté de pratiques déloyales ou agressives DOIT être signalé immédiatement au Bureau d’Intégrité et de Conformité (BIC). Le BIC mènera une enquête approfondie en appliquant les normes de contrôle les plus élevées pour garantir équité et responsabilité.
À ceux qui croient que l’exploitation est une innovation—merci pour le rire. Le Consortium prospère sans vos jeux.
Clôture : Accord de partenariat
La phase finale de toute initiative collaborative au sein du Consortium est la clôture fluide et l’établissement d’un accord de partenariat. Cette phase formalise la relation entre les différentes parties, garantissant confiance mutuelle, transparence et engagement envers des objectifs communs. Les éléments clés incluent :
- Formalisation : L’accord définit les rôles, responsabilités, livrables et attentes pour les deux parties, créant un cadre clair de collaboration.
- Portée définie : Il spécifie l’étendue du partenariat, y compris les étapes clés, les calendriers de projet et les indicateurs de performance pour guider l’exécution et garantir la responsabilité.
- Allocation des ressources : L’accord inclut des dispositions détaillées pour l’allocation des ressources, garantissant que les deux parties contribuent efficacement au succès du partenariat.
- Protection de la propriété intellectuelle (PI) : Tout appartient au Consortium.
- Résolution des conflits : Des dispositions pour résoudre les désaccords ou défis sont incluses afin d’assurer une communication et une résolution fluides.
Création d’un Groupe de Travail (WG)
Une fois qu’un accord de partenariat est en place, un Groupe de Travail (WG) peut être formé sur demande. Pour les accords impliquant des entités externes au Consortium, ces parties prenantes sont invitées à rejoindre la plateforme de messagerie directe du Consortium, où un canal WG dédié est établi pour faciliter la collaboration.
Autonomisation et autonomie
Le WG fonctionne avec une autonomie totale pour déterminer ses méthodes de travail, à condition qu’elles respectent les principes de transparence, responsabilité et obligations définies dans l’accord de partenariat. Cette approche autodéterminée permet au WG d’adapter ses processus aux besoins spécifiques du projet tout en maintenant une base éthique solide.
Accent sur des relations de qualité
Le Consortium s’engage à favoriser des relations de qualité conformément à sa philosophie de gestion commerciale orientée vers les relations. Cela signifie que le Consortium privilégie non seulement les activités transactionnelles, mais aussi la co-création active de valeur avec ses clients et parties prenantes.
Encourager l’engagement et l’échange de connaissances
Le principe de co-création de valeur sous-tend l’approche du Consortium. Les Contributeurs Individuels (CI) sont encouragés à interagir avec les clients et à collaborer avec leurs pairs à travers d’autres WG et Groupes d’Intérêt Spécial (SIG). Cette interaction favorise l’échange de connaissances, génère des solutions innovantes aux défis et renforce l’expertise collective du Consortium.
Respect de la confidentialité
Bien que la collaboration soit au cœur des opérations du Consortium, les CI doivent strictement respecter les Accords de Confidentialité (NDAs) en place. Cela garantit que toutes les informations sensibles restent protégées en tout temps, renforçant l’engagement du Consortium envers l’intégrité et la confiance.
Renforcer la confiance et la coopération
Ce processus structuré favorise la confiance, améliore la coopération mutuelle et établit des partenariats durables. Il reflète l’engagement inébranlable du Consortium à fournir un service exceptionnel, à promouvoir l’innovation et à respecter les principes de collaboration et de transparence dans tous ses engagements.
Unitas : Construire notre identité
Enfin, et bien que cela puisse sembler peu important, nous devons développer des outils pour nous donner une identité forte, une identité qui transmette les valeurs et la mission de notre Consortium et établisse un lien avec les citoyens.
La première étape est en effet une conception de système, peut-être un Story Book ?
Idéalement, cela devrait être porté par des citoyens, ils devraient voter pour celui qui résonne le plus avec eux.
Enfin, nous devrions probablement créer un CNCF Landscape, pour montrer comment notre mouvement se développe et qu’il existe une autre voie.
Avec un peu de chance, cela inspirera d’autres industries, et toute notre société.
Conclusion
L’effondrement du néolibéralisme, et avec lui l’éclatement du rêve américain, marque le début d’une nouvelle ère. Pour l’Europe, ce moment n’est pas une défaite mais une possibilité immense. Des ruines d’un système brisé émerge une opportunité de reconstruire, de repenser et de réinventer.
Alors que les fractures des structures mondiales deviennent impossibles à ignorer, nous, Européens, faisons face à un devoir—un devoir que nous ne pouvons esquiver—de tracer une nouvelle voie. Ce n’est pas simplement une option ; c’est une nécessité. Nous devons créer un cadre ancré dans l’équité, la coopération et la durabilité. Le Consortium EuroStack incarne cette vision : une lumière guide montrant comment la technologie peut servir le bien collectif plutôt que de perpétuer des systèmes d’exploitation. À travers notre exemple, nous prouverons qu’un futur différent est possible.
Le Consortium est bien plus qu’une idée—c’est un mouvement. Il encapsule les hauteurs que l’Europe peut atteindre lorsque nous nous unissons autour d’une mission commune : un engagement envers le progrès scientifique, le bien-être collectif et un esprit philanthropique. C’est notre chance, et il est impératif que nous la saisissions. Le moment d’agir est venu.
Le Consortium s’élèvera. ✊
References
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